Une cabine est installée dans la rue. Le passant entre, s'installe et suit les instructions qui défilent sur un écran. Mais ici, pas de photos d'identité. Après quelques minutes, la cabine offre un portrait... écrit. Car dans la cabine, il y a un écrivain improvisateur. Le Graffomaton, c'est un écho à notre époque, c’est l'art du selfie littéraire, de la subjectivité narcissique.